Vente par Charles-René Faury d'Oigné, écuyer, commissaire provincial de l'artillerie de France, demeurant dans l'enclos du Temple, à Jean Faury du Ponceau, gentilhomme servant ordinaire du roi, son frère, demeurant à Versailles, de la moitié appartenant au vendeur de sept tableaux 'de la main du Poussin' qui représentent les Sept Sacrements et dont l'autre moitié appartient à l'acquéreur. Ces tableaux proviennent de la succession de Roland Fréart, écuyer, sieur de Chantellou, conseiller et maître ordinaire du roi, leur oncle maternel qui, par les dispositions de son testament olographe en date du 25 avril 1707 déposé dans l'étude Boscheron le 20 mai, leur avait recommandé de les offrir au roi et de se partager la récompense; si le roi ne les acceptait pas, ils pourraient les vendre et se partager le produit de la vente. Lesdits sieurs Faury offrirent les tableaux au roi qui n'en voulut point, comme en témoigne le certificat donné à Versailles le 19 juin 1707 par Phelypeaux, comte de Pontchartrain, conseiller du roi en tous ses conseils, secrétaire d'état et de ses commandements, insinué au Châtelet par Villault le 2 juillet.
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Vente par Charles-René Faury d'Oigné, écuyer, commissaire provincial de l'artillerie de France, demeurant dans l'enclos du Temple, à Jean Faury du Ponceau, gentilhomme servant ordinaire du roi, son frère, demeurant à Versailles, de la moitié appartenant au vendeur de sept tableaux 'de la main du Poussin' qui représentent les Sept Sacrements et dont l'autre moitié appartient à l'acquéreur. Ces tableaux proviennent de la succession de Roland Fréart, écuyer, sieur de Chantellou, conseiller et maître ordinaire du roi, leur oncle maternel qui, par les dispositions de son testament olographe en date du 25 avril 1707 déposé dans l'étude Boscheron le 20 mai, leur avait recommandé de les offrir au roi et de se partager la récompense; si le roi ne les acceptait pas, ils pourraient les vendre et se partager le produit de la vente. Lesdits sieurs Faury offrirent les tableaux au roi qui n'en voulut point, comme en témoigne le certificat donné à Versailles le 19 juin 1707 par Phelypeaux, comte de Pontchartrain, conseiller du roi en tous ses conseils, secrétaire d'état et de ses commandements, insinué au Châtelet par Villault le 2 juillet.
xsd:date
1708-03-31
31 mars 1708 - 9 avril 1708
xsd:date
1708-04-09
MC/ET/IV/341
Vente par Charles-René Faury d'Oigné, écuyer, commissaire provincial de l'artillerie de France, demeurant dans l'enclos du Temple, à Jean Faury du Ponceau, gentilhomme servant ordinaire du roi, son frère, demeurant à Versailles, de la moitié appartenant au vendeur de sept tableaux 'de la main du Poussin' qui représentent les Sept Sacrements et dont l'autre moitié appartient à l'acquéreur. Ces tableaux proviennent de la succession de Roland Fréart, écuyer, sieur de Chantellou, conseiller et maître ordinaire du roi, leur oncle maternel qui, par les dispositions de son testament olographe en date du 25 avril 1707 déposé dans l'étude Boscheron le 20 mai, leur avait recommandé de les offrir au roi et de se partager la récompense; si le roi ne les acceptait pas, ils pourraient les vendre et se partager le produit de la vente. Lesdits sieurs Faury offrirent les tableaux au roi qui n'en voulut point, comme en témoigne le certificat donné à Versailles le 19 juin 1707 par Phelypeaux, comte de Pontchartrain, conseiller du roi en tous ses conseils, secrétaire d'état et de ses commandements, insinué au Châtelet par Villault le 2 juillet.