Collation d'une lettre missive faite à la demande d'Anne Féret, à propos de la vente des tableaux de François Sicre. Il ressort de cette lettre, adressée de Béziers, le 9 janvier 1706, à 'Monsieur Crozat chez M. de Pennautier, rue Koc-Héron', par le juge de la ville de Castelnaudary et communiquée par Crozat à ladite Féret, que la ville de Castelnaudary se considérait comme ayant des droits sur les tableaux de la collection de François Sicre, son bienfaiteur, qu'elle a été très surprise que la succession ait été entièrement et rapidement réglée par la demoiselle Féret, et aussi que la collection ait été vendue 14.000 livres, alors que Crozat l'estimait à 20.000, mais que cependant, comme Crozat s'est mêlé lui-même de la vente, on peut penser que tout s'est passé régulièrement; en conséquence, on demande seulement que la demoiselle Féret place sur la province de Languedoc tout l'argent de la succession, ce qui constituera une sorte de dédommagement pour la ville.
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Collation d'une lettre missive faite à la demande d'Anne Féret, à propos de la vente des tableaux de François Sicre. Il ressort de cette lettre, adressée de Béziers, le 9 janvier 1706, à 'Monsieur Crozat chez M. de Pennautier, rue Koc-Héron', par le juge de la ville de Castelnaudary et communiquée par Crozat à ladite Féret, que la ville de Castelnaudary se considérait comme ayant des droits sur les tableaux de la collection de François Sicre, son bienfaiteur, qu'elle a été très surprise que la succession ait été entièrement et rapidement réglée par la demoiselle Féret, et aussi que la collection ait été vendue 14.000 livres, alors que Crozat l'estimait à 20.000, mais que cependant, comme Crozat s'est mêlé lui-même de la vente, on peut penser que tout s'est passé régulièrement; en conséquence, on demande seulement que la demoiselle Féret place sur la province de Languedoc tout l'argent de la succession, ce qui constituera une sorte de dédommagement pour la ville.
xsd:date
1706-02-17
17 février 1706
MC/ET/VII/177
Collation d'une lettre missive faite à la demande d'Anne Féret, à propos de la vente des tableaux de François Sicre. Il ressort de cette lettre, adressée de Béziers, le 9 janvier 1706, à 'Monsieur Crozat chez M. de Pennautier, rue Koc-Héron', par le juge de la ville de Castelnaudary et communiquée par Crozat à ladite Féret, que la ville de Castelnaudary se considérait comme ayant des droits sur les tableaux de la collection de François Sicre, son bienfaiteur, qu'elle a été très surprise que la succession ait été entièrement et rapidement réglée par la demoiselle Féret, et aussi que la collection ait été vendue 14.000 livres, alors que Crozat l'estimait à 20.000, mais que cependant, comme Crozat s'est mêlé lui-même de la vente, on peut penser que tout s'est passé régulièrement; en conséquence, on demande seulement que la demoiselle Féret place sur la province de Languedoc tout l'argent de la succession, ce qui constituera une sorte de dédommagement pour la ville.