"Délibération de la communauté des maîtres maçons de la ville de Paris, assemblés dans la chambre et bureau de la chapelle Saint-Blaise, rue Galande, à propos des oppositions faites par Jean Pinard 'qui met tout en usage pour troubler le repos de la communauté' contre l'élection de Pierre Convers comme syndic et de Michel Richer comme adjoint, faite le 9 septembre 1706, et entérinée par sentence du sieur Jomard, maître général des oeuvres de maçonnerie, rendue le même jour, ledit Pinard protestant que l'on n'avait pas proposé sa candidature.- D'autres difficultés sont nées du fait de l'ancien syndic, Jean Planier, qui demande à être prolongé d'une année, et du scelleur des sentences de la chambre (des bâtiments), Gourgaud, qui a pris fait et cause pour ledit Pinard, allant jusqu'à faire forcer par un serrurier les portes de la chambre de juridiction pour tenir l'audience et faire nommer Pinard adjoint, cherchant ainsi 'à faire une créature pour faire et disposer de la communauté comme a fait autrefois le sieur Villedo qui a causé le procès sur quoy est intervenu l'arrêt de 1689'. Le sieur Convers ayant provoqué l'assemblée pour prendre sa défense, celle-ci a décidé à l'unanimité qu'il pouvait entreprendre toutes les actions nécessaires pour faire annuler la sentence du 1er octobre qui lui était préjudiciable, et faire appliquer celle du 9 septembre."@fr . "MC/ET/VII/178" . "5 novembre 1706"@fr . "1706-11-05"^^ . . . "Délibération de la communauté des maîtres maçons de la ville de Paris, assemblés dans la chambre et bureau de la chapelle Saint-Blaise, rue Galande, à propos des oppositions faites par Jean Pinard 'qui met tout en usage pour troubler le repos de la communauté' contre l'élection de Pierre Convers comme syndic et de Michel Richer comme adjoint, faite le 9 septembre 1706, et entérinée par sentence du sieur Jomard, maître général des oeuvres de maçonnerie, rendue le même jour, ledit Pinard protestant que l'on n'avait pas proposé sa candidature.- D'autres difficultés sont nées du fait de l'ancien syndic, Jean Planier, qui demande à être prolongé d'une année, et du scelleur des sentences de la chambre (des bâtiments), Gourgaud, qui a pris fait et cause pour ledit Pinard, allant jusqu'à faire forcer par un serrurier les portes de la chambre de juridiction pour tenir l'audience et faire nommer Pinard adjoint, cherchant ainsi 'à faire une créature pour faire et disposer de la communauté comme a fait autrefois le sieur Villedo qui a causé le procès sur quoy est intervenu l'arrêt de 1689'. Le sieur Convers ayant provoqué l'assemblée pour prendre sa défense, celle-ci a décidé à l'unanimité qu'il pouvait entreprendre toutes les actions nécessaires pour faire annuler la sentence du 1er octobre qui lui était préjudiciable, et faire appliquer celle du 9 septembre."@fr . .