Attestation de Marin Valteau, Pierre Arnoul et Robert de Fleurange qu'ils ont vendu aux gens de guerre pour quatre deniers pièce, à Châlons, pour les marchands munitionnaires, du 19 juillet au 30 août 1544, 15000 pains sur les 46800 qui ont été cuits, suivant les ordres donnés aux munitionnaires par le duc de Nevers, le cardinal de Lénoncourt, le comte de Nanteul, les trésoriers Grolier et Pommereul, mais qu'à ce prix les soldats refusaient de les prendre 'et nous menassoyent abatre et oultraiger, de sorte que estyons contrainctz eulx enfermer es maisons, jurans que s'il tenoist les marchans qui avoyent imposé tel subside, qu'il les metteroyent en pièces et faisoyent saper les blez à demy meurs, et en faisoyent du pain'.
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Attestation de Marin Valteau, Pierre Arnoul et Robert de Fleurange qu'ils ont vendu aux gens de guerre pour quatre deniers pièce, à Châlons, pour les marchands munitionnaires, du 19 juillet au 30 août 1544, 15000 pains sur les 46800 qui ont été cuits, suivant les ordres donnés aux munitionnaires par le duc de Nevers, le cardinal de Lénoncourt, le comte de Nanteul, les trésoriers Grolier et Pommereul, mais qu'à ce prix les soldats refusaient de les prendre 'et nous menassoyent abatre et oultraiger, de sorte que estyons contrainctz eulx enfermer es maisons, jurans que s'il tenoist les marchans qui avoyent imposé tel subside, qu'il les metteroyent en pièces et faisoyent saper les blez à demy meurs, et en faisoyent du pain'.
@fr
xsd:date
1546-08-30
30 août 1546
@fr
MC/ET/XIX/169
Attestation de Marin Valteau, Pierre Arnoul et Robert de Fleurange qu'ils ont vendu aux gens de guerre pour quatre deniers pièce, à Châlons, pour les marchands munitionnaires, du 19 juillet au 30 août 1544, 15000 pains sur les 46800 qui ont été cuits, suivant les ordres donnés aux munitionnaires par le duc de Nevers, le cardinal de Lénoncourt, le comte de Nanteul, les trésoriers Grolier et Pommereul, mais qu'à ce prix les soldats refusaient de les prendre 'et nous menassoyent abatre et oultraiger, de sorte que estyons contrainctz eulx enfermer es maisons, jurans que s'il tenoist les marchans qui avoyent imposé tel subside, qu'il les metteroyent en pièces et faisoyent saper les blez à demy meurs, et en faisoyent du pain'.
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