Obligation de Jean-Salomon Lobreau de Gourville, architecte, demeurant rue Pavée, paroisse Saint-André-des-Arts, envers Claude-Brice Le Chauve, architecte entrepreneur, demeurant rue Saint-Hyacinthe, paroisse Saint-Côme, de la somme de 2.234 livres 7 sols, avancée par ledit Le Chauve audit Lobreau pour permettre son élargissement du Fors-l'Évêque.
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Obligation de Jean-Salomon Lobreau de Gourville, architecte, demeurant rue Pavée, paroisse Saint-André-des-Arts, envers Claude-Brice Le Chauve, architecte entrepreneur, demeurant rue Saint-Hyacinthe, paroisse Saint-Côme, de la somme de 2.234 livres 7 sols, avancée par ledit Le Chauve audit Lobreau pour permettre son élargissement du Fors-l'Évêque.
xsd:date
1743-10-01
1er octobre 1743
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Autre(s) instrument(s) de recherche
Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.
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Informations complémentaires :
Le Chauve a versé cette somme aux ouvriers qui ont travaillé aux réparations faites à la halle aux draps et aux toiles, sous la direction de Lobreau et de Puisieux ; pour assurer le remboursement de la somme avancée, Lobreau fait transport audit Le Chauve de ses honoraires et de ce qui lui sera dû après les deux procès-verbaux de visite des travaux et le règlement du compte que Puisieux et lui ont demandé au sieur Pariselle et à propos duquel ils sont en procès devant les consuls; le surplus devra être payé à Le Chauve dans le délai d'un an; en garantie, Lobreau lui a remis ses lettres de provisions de l'office de juré expert du roi (acquis par lui de la veuve Augard), en cas d'inexécution de ses engagements, il devra passer procuration ad resignandum dudit office, afin que Le Chauve puisse le vendre; il remet encore en garantie à son créancier des objets mobiliers estimés à 700 livres (tenture de damas jonquille, linge, vêtements, instruments de mathématiques et huit volumes d'architecture 'tant civile que militaire et hydrolique et recueils de plans'). L'acte est dressé au Fors-l'Évêque 'entre les deux guichets de la prison où Lobreau est venu comme lieu de liberté'.
À la suite : 1743, 12 octobre. Nouvelle obligation dudit Lobreau, encore détenu au Fors-l'Évêque, envers Claude-Brice Le Chauve, des 540 livres qui lui manquaient pour compléter les 1.344 livres qu'il était tenu de verser, pour sa part, aux gardes drapiers et merciers, la veille, 11 octobre, et que ledit Le Chauve a versées en son nom afin de faciliter son élargissement (cette somme de 1.344 livres fait avec celle de 17.820 livres, le total de 19.165 livres que Lobreau et Puisieux avaient touchées des drapiers pour employer au payement des ouvriers). Le remboursement des 540 livres se fera dans les mêmes conditions et sous les mêmes garanties que celles qui sont prévues par la convention du 1er octobre.
Origine de l'information :
Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 128 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).
Date de révision : 2011
Date de création de la notice : 2009
Obligation de Jean-Salomon Lobreau de Gourville, architecte, demeurant rue Pavée, paroisse Saint-André-des-Arts, envers Claude-Brice Le Chauve, architecte entrepreneur, demeurant rue Saint-Hyacinthe, paroisse Saint-Côme, de la somme de 2.234 livres 7 sols, avancée par ledit Le Chauve audit Lobreau pour permettre son élargissement du Fors-l'Évêque.