Convention entre Marguerite Jumeau, veuve de Sébastien Bourdon, peintre de l'académie royale de peinture et de sculpture, demeurant rue Sainte-Marguerite, et les créanciers de ladite veuve et de la succession de Suzanne Bourdon, fille majeure décédée en septembre 1702, restée seule héritière dudit Sébastien Bourdon et de défunte Suzanne Duguernier, sa première femme, ses père et mère; les créances (arrérages de rente, frais de funérailles de ladite Suzanne Bourdon, travaux de maçonnerie dans la maison ci-après désignée, fourniture de pain et règlement des taxes de boues) se montent à 990 livres. Les créanciers seront payés sur les trois derniers termes du loyer (337 livres 10 sols) dus par le sieur Frazé, marchand miroitier, principal locataire d'une maison sise rue de Reuilly, appartenant à ladite veuve Bourdon, et sur partie des loyers à échoir, du 1er avril 1704 jusqu'au 30 mars 1707, date d'expiration du bail, se montant à 1.350 livres, une fraction de chaque terme à échoir étant cependant réservée à la subsistance de la veuve Bourdon.

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Convention entre Marguerite Jumeau, veuve de Sébastien Bourdon, peintre de l'académie royale de peinture et de sculpture, demeurant rue Sainte-Marguerite, et les créanciers de ladite veuve et de la succession de Suzanne Bourdon, fille majeure décédée en septembre 1702, restée seule héritière dudit Sébastien Bourdon et de défunte Suzanne Duguernier, sa première femme, ses père et mère; les créances (arrérages de rente, frais de funérailles de ladite Suzanne Bourdon, travaux de maçonnerie dans la maison ci-après désignée, fourniture de pain et règlement des taxes de boues) se montent à 990 livres. Les créanciers seront payés sur les trois derniers termes du loyer (337 livres 10 sols) dus par le sieur Frazé, marchand miroitier, principal locataire d'une maison sise rue de Reuilly, appartenant à ladite veuve Bourdon, et sur partie des loyers à échoir, du 1er avril 1704 jusqu'au 30 mars 1707, date d'expiration du bail, se montant à 1.350 livres, une fraction de chaque terme à échoir étant cependant réservée à la subsistance de la veuve Bourdon. 
xsd:date 1704-04-28 
28 avril 1704 
rdf:XMLLiteral Autre(s) instrument(s) de recherche Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.  
rdf:XMLLiteral Informations complémentaires : Fait en présence de Louis Duguernier, marchand orfèvre-joaillier, et d'Angélique Duguernier, fille majeure, demeurant l'un place Dauphine, l'autre rue du Four, tous deux héritiers de Suzanne Bourdon et créanciers de la veuve Bourdon mais non saisissants des loyers. Origine de l'information : Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 224 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier). Date de révision :2011 Date de création de la notice :2009  
Convention entre Marguerite Jumeau, veuve de Sébastien Bourdon, peintre de l'académie royale de peinture et de sculpture, demeurant rue Sainte-Marguerite, et les créanciers de ladite veuve et de la succession de Suzanne Bourdon, fille majeure décédée en septembre 1702, restée seule héritière dudit Sébastien Bourdon et de défunte Suzanne Duguernier, sa première femme, ses père et mère; les créances (arrérages de rente, frais de funérailles de ladite Suzanne Bourdon, travaux de maçonnerie dans la maison ci-après désignée, fourniture de pain et règlement des taxes de boues) se montent à 990 livres. Les créanciers seront payés sur les trois derniers termes du loyer (337 livres 10 sols) dus par le sieur Frazé, marchand miroitier, principal locataire d'une maison sise rue de Reuilly, appartenant à ladite veuve Bourdon, et sur partie des loyers à échoir, du 1er avril 1704 jusqu'au 30 mars 1707, date d'expiration du bail, se montant à 1.350 livres, une fraction de chaque terme à échoir étant cependant réservée à la subsistance de la veuve Bourdon. 

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