"14 juillet 1731"@fr . "\n \n \n Informations complémentaires :\n \n Appartement : au troisième étage, cuisine, trois chambres; au quatrième étage, une chambre.\n Domestique : un valet.\n Mobilier : l'ameublement est très simple, les murs sont recouverts de tentures à bon marché, brocatelle ou Bergame; dans une chambre, verdures d'Auvergne (120 l.); quelques tableaux de peu de valeur : 6 sujets religieux, 1 paysage, 2 tableaux représentant des fortifications, un autre des Flamands, 2 estampes (Le Roi, La Reine).\n Bibliothèque : les livres, très nombreux, sont estimés par Claude Jombert, libraire rue Saint-Jacques. Parmi ceux 'servant à la profession dudit Courtonne' on trouve les ouvrages de Vitruve et de Philibert Delorme, des 'livres d'architecture', de mathématiques, La Science des ingénieurs, le Nouveau praticien, de Ferrière; on relève de nombreux ouvrages littéraires : oeuvres de Molière, Racine, Corneille, Boileau, Saint-Evremond. Plaute, Térence, Virgile, l'Illiade et l'Odyssée, L'Énéide, Gil Blas, l'Essai sur les Passions, Réponse à un provincial, enfin des ouvrages historiques et religieux.\n Argenterie : couverts, gobelets, timbales (239 l.).\n Habits : ceux de Courtonne sont prisés 100 livres, ceux de la défunte. 60 livres.\n - Courtonne déclare qu'il reste dû par le duc de Noirmoutier la somme de 1.500 livres pour la maçonnerie de son hôtel, rue de Grenelle.\n - Les dettes passives s'élèvent à plus de 3.000 livres (billets, arrérages de rentes, fournisseurs, en particulier deux bouchers dont l'un a fourni 436 livres pesant de viande depuis Pâques 1731).\n Parmi les papiers (2 feuillets) :\n - contrat de mariage Courtonne-Bourguignon, 12 janvier 1697, Pellerin, notaire (dot : 4.000 livres; douaire : 100 livres de rente).\n - donation entre vifs faite par le sieur de La Motte, ancien capitaine de chevau-légers et sa femme, au profit des époux Courtonne, d'une maison sise rue Béthisy (des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois), moyennant 700 livres de rente viagère, 19 avril 1701, Pellerin, notaire .\n - le double original d'un écrit passé entre Courtonne et le libraire Claude Jombert, daté du 24 décembre 1724, par lequel Courtonne cède à Jombert sa part dans le privilège de son traité de perspective et celle qu'il avait cédée au sieur Vincent qui s'en est démis en faveur dudit Courtonne, moyennant 1.675 livres.\n \n Origine de l'information :\n \n Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 45 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).\n \n Date de révision :2011\n \n Date de création de la notice :2009\n \n "^^ . . . "Inventaire après décès de Catherine Bourguignon, femme de Jean Courtonne, architecte du roi et professeur en son académie royale d'architecture, dressé dans leur maison, rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois, où elle est décédée le 28 juin, à la requête de son mari, en son nom et comme tuteur de Catherine-Charlotte, âgée de vingt ans dix mois, et de Jean-Baptiste, âgé de dix-neuf ans et demi, leurs enfants mineurs, à celle de Jacques-François Martin, sculpteur du roi, demeurant rue de Bourbon, paroisse Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, époux de Paule-Élisabeth Courtonne, et de Jacques-Antoine Delacroix, maître charpentier, demeurant rue Neuve-Saint-Martin, époux d'Anne-Catherine Courtonne, leurs gendres, comme aussi à celle du procureur d'un autre Jean-Baptiste Courtonne, âgé de vingt-cinq ans, leur fils. Dix feuillets."@fr . . . . . "1731-07-14"^^ . . . "\n \n Autre(s) instrument(s) de recherche\n \n Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.\n \n \n "^^ . . "Inventaire après décès de Catherine Bourguignon, femme de Jean Courtonne, architecte du roi et professeur en son académie royale d'architecture, dressé dans leur maison, rue des Fossés-Saint-Germain-l'Auxerrois, où elle est décédée le 28 juin, à la requête de son mari, en son nom et comme tuteur de Catherine-Charlotte, âgée de vingt ans dix mois, et de Jean-Baptiste, âgé de dix-neuf ans et demi, leurs enfants mineurs, à celle de Jacques-François Martin, sculpteur du roi, demeurant rue de Bourbon, paroisse Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, époux de Paule-Élisabeth Courtonne, et de Jacques-Antoine Delacroix, maître charpentier, demeurant rue Neuve-Saint-Martin, époux d'Anne-Catherine Courtonne, leurs gendres, comme aussi à celle du procureur d'un autre Jean-Baptiste Courtonne, âgé de vingt-cinq ans, leur fils. Dix feuillets."@fr .