Devis des travaux de maçonnerie à faire pour la reconstruction d'une maison sise au coin de la grande rue Taranne, faubourg Saint-Germain, suivi du marché aux termes duquel Pierre Grandhomme, maître maçon entrepreneur, s'engage envers Claude Butel, femme de Claude de Lavergée, conseiller du roi, commissaire enquêteur et examinateur au Châtelet, autorisée par justice, sur le refus de son mari, à faire les travaux de maçonnerie nécessaires à la reconstruction de ladite maison faisant le coin de la rue Taranne et du carrefour Saint-Benoît, moyennant les prix convenus (de 5 à 100 livres la toise), conformément aux plans, dessins et profils faits par le sieur d'Orbay, architecte du roi, et à les terminer pour la Noël ; la réception sera faite par ledit d'Orbay. Le sieur Grandhomme donne quittance à la dame de Lavergée de 3.000 livres qu'elle vient de lui remettre en acompte; le reste sera payé en cinq versements de 1.000 livres au fur et à mesure de l'avancement des travaux et le solde après leur achèvement, moitié dans le courant de l'année 1723, moitié dans le courant de l'année 1724.

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Devis des travaux de maçonnerie à faire pour la reconstruction d'une maison sise au coin de la grande rue Taranne, faubourg Saint-Germain, suivi du marché aux termes duquel Pierre Grandhomme, maître maçon entrepreneur, s'engage envers Claude Butel, femme de Claude de Lavergée, conseiller du roi, commissaire enquêteur et examinateur au Châtelet, autorisée par justice, sur le refus de son mari, à faire les travaux de maçonnerie nécessaires à la reconstruction de ladite maison faisant le coin de la rue Taranne et du carrefour Saint-Benoît, moyennant les prix convenus (de 5 à 100 livres la toise), conformément aux plans, dessins et profils faits par le sieur d'Orbay, architecte du roi, et à les terminer pour la Noël ; la réception sera faite par ledit d'Orbay. Le sieur Grandhomme donne quittance à la dame de Lavergée de 3.000 livres qu'elle vient de lui remettre en acompte; le reste sera payé en cinq versements de 1.000 livres au fur et à mesure de l'avancement des travaux et le solde après leur achèvement, moitié dans le courant de l'année 1723, moitié dans le courant de l'année 1724. 
xsd:date 1722-06-15 
15 juin 1722 
rdf:XMLLiteral Autre(s) instrument(s) de recherche Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.  
rdf:XMLLiteral Informations complémentaires : Deux boutiques sous arcades. - Matériaux : moellons et pierres. Pièces jointes : - Plan du rez-de-chaussée. - Plan du premier étage. Origine de l'information : Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 710 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier). Date de révision :2011 Date de création de la notice :2009  
Devis des travaux de maçonnerie à faire pour la reconstruction d'une maison sise au coin de la grande rue Taranne, faubourg Saint-Germain, suivi du marché aux termes duquel Pierre Grandhomme, maître maçon entrepreneur, s'engage envers Claude Butel, femme de Claude de Lavergée, conseiller du roi, commissaire enquêteur et examinateur au Châtelet, autorisée par justice, sur le refus de son mari, à faire les travaux de maçonnerie nécessaires à la reconstruction de ladite maison faisant le coin de la rue Taranne et du carrefour Saint-Benoît, moyennant les prix convenus (de 5 à 100 livres la toise), conformément aux plans, dessins et profils faits par le sieur d'Orbay, architecte du roi, et à les terminer pour la Noël ; la réception sera faite par ledit d'Orbay. Le sieur Grandhomme donne quittance à la dame de Lavergée de 3.000 livres qu'elle vient de lui remettre en acompte; le reste sera payé en cinq versements de 1.000 livres au fur et à mesure de l'avancement des travaux et le solde après leur achèvement, moitié dans le courant de l'année 1723, moitié dans le courant de l'année 1724. 

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