Compte fait entre Edme François Nicolas, comme intendant des maison et affaires de Paul Hippolyte de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, ambassadeur extraordinaire à Rome, et Louis Maurisan, maître sculpteur juré en charge de l'académie de Saint-Luc, demeurant rue Meslay, seul et unique héritier de Charles Louis Maurisan, son père, qui exerçait le même métier et la même fonction, au terme duquel il apparaît que le duc de Saint-Aignan doit audit Maurisan les sommes de 3141 livres 19 sols (1884 livres pour fournitures de marchandises et ouvrages de sculpture faits par Maurisan père, suivant un mémoire arrêté et contrôlé par Blondelet, le 26 mars 1729) ; 1161 livres 7 sols pour les intérêts, et 96 livres 3 sols pour les frais. - Quittance est donnée par Maurisan audit Nicolay de 500 livres, moyennant quoi il renonce aux frais et intérêts, accorde au duc de Saint-Aignan un délai de quatre années pour s'acquitter du restant, et donne mainlevée des poursuites et procédures engagées. - Convention passée en présence de Hyacinthe Rigaud, chevalier de Saint-Michel, ancien directeur de l'académie royale de peinture, demeurant rue Louis-le-Grand, qui a signé, après avoir certifié le décès de Charles Louis Maurisan (sans précision de date), et attesté qu'il n'a pas été fait d'inventaire.

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Compte fait entre Edme François Nicolas, comme intendant des maison et affaires de Paul Hippolyte de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, ambassadeur extraordinaire à Rome, et Louis Maurisan, maître sculpteur juré en charge de l'académie de Saint-Luc, demeurant rue Meslay, seul et unique héritier de Charles Louis Maurisan, son père, qui exerçait le même métier et la même fonction, au terme duquel il apparaît que le duc de Saint-Aignan doit audit Maurisan les sommes de 3141 livres 19 sols (1884 livres pour fournitures de marchandises et ouvrages de sculpture faits par Maurisan père, suivant un mémoire arrêté et contrôlé par Blondelet, le 26 mars 1729) ; 1161 livres 7 sols pour les intérêts, et 96 livres 3 sols pour les frais. - Quittance est donnée par Maurisan audit Nicolay de 500 livres, moyennant quoi il renonce aux frais et intérêts, accorde au duc de Saint-Aignan un délai de quatre années pour s'acquitter du restant, et donne mainlevée des poursuites et procédures engagées. - Convention passée en présence de Hyacinthe Rigaud, chevalier de Saint-Michel, ancien directeur de l'académie royale de peinture, demeurant rue Louis-le-Grand, qui a signé, après avoir certifié le décès de Charles Louis Maurisan (sans précision de date), et attesté qu'il n'a pas été fait d'inventaire. 
xsd:date 1741-08-03 
3 août 1741 
rdf:XMLLiteral Autre(s) instrument(s) de recherche Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.  
rdf:XMLLiteral Origine de l'information : Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 494 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier). Date de révision :2019 (Marie-Françoise Limon-Bonnet)  
Compte fait entre Edme François Nicolas, comme intendant des maison et affaires de Paul Hippolyte de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan, ambassadeur extraordinaire à Rome, et Louis Maurisan, maître sculpteur juré en charge de l'académie de Saint-Luc, demeurant rue Meslay, seul et unique héritier de Charles Louis Maurisan, son père, qui exerçait le même métier et la même fonction, au terme duquel il apparaît que le duc de Saint-Aignan doit audit Maurisan les sommes de 3141 livres 19 sols (1884 livres pour fournitures de marchandises et ouvrages de sculpture faits par Maurisan père, suivant un mémoire arrêté et contrôlé par Blondelet, le 26 mars 1729) ; 1161 livres 7 sols pour les intérêts, et 96 livres 3 sols pour les frais. - Quittance est donnée par Maurisan audit Nicolay de 500 livres, moyennant quoi il renonce aux frais et intérêts, accorde au duc de Saint-Aignan un délai de quatre années pour s'acquitter du restant, et donne mainlevée des poursuites et procédures engagées. - Convention passée en présence de Hyacinthe Rigaud, chevalier de Saint-Michel, ancien directeur de l'académie royale de peinture, demeurant rue Louis-le-Grand, qui a signé, après avoir certifié le décès de Charles Louis Maurisan (sans précision de date), et attesté qu'il n'a pas été fait d'inventaire. 

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