Marché passé entre Claire de Lagranche, fille majeure, seule héritière de Charles de Vergeur de Lagranche, chevalier, seigneur de Courlandon et de la Malmaison, maréchal des camps et armées du roi, son frère, demeurant à Rethel-Mazarin, logée à Paris, cul-de-sac de la Tixeranderie, Pierre Lemoyne, ancien avocat au parlement, demeurant même rue, exécuteur du testament dudit seigneur de Courlandon, daté du 12 juin 1704, mentionnant un legs de 6.000 livres au bénéfice de l'église de la Malmaison, d'une part, Étienne-Nicolas Guillot, bourgeois de Paris, demeurant rue de la Verrerie, au nom de Nicolas Watelet et de Jean-Baptiste Billaudel, 'marchands entrepreneurs', demeurant à Mazarin, d'autre part.
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Marché passé entre Claire de Lagranche, fille majeure, seule héritière de Charles de Vergeur de Lagranche, chevalier, seigneur de Courlandon et de la Malmaison, maréchal des camps et armées du roi, son frère, demeurant à Rethel-Mazarin, logée à Paris, cul-de-sac de la Tixeranderie, Pierre Lemoyne, ancien avocat au parlement, demeurant même rue, exécuteur du testament dudit seigneur de Courlandon, daté du 12 juin 1704, mentionnant un legs de 6.000 livres au bénéfice de l'église de la Malmaison, d'une part, Étienne-Nicolas Guillot, bourgeois de Paris, demeurant rue de la Verrerie, au nom de Nicolas Watelet et de Jean-Baptiste Billaudel, 'marchands entrepreneurs', demeurant à Mazarin, d'autre part.
xsd:date
1707-02-24
24 février 1707 - 18 janvier 1709
xsd:date
1709-01-18
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Autre(s) instrument(s) de recherche
Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.
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Informations complémentaires :
Aux termes de ce marché, le sieur Guillot auxdits noms, s'engage envers la demoiselle de Lagranche et le sieur Lemoyne à exécuter dans l'église de la Malmaison, les travaux suivants :
1° agrandissement de l'église en allongeant la nef et en construisant une chapelle à gauche du choeur (contrairement aux dispositions du testament qui ordonnait la construction d'une tribune, ce qui fut refusé par l'évêque de Laon, comme contraire aux règlements).
2° construction d'un clocher au-dessus de la porte de l'église, conformément au devis et au plan et dessin qui ont été faits.
3° apposition sur le mur du choeur d'une table de marbre ou de cuivre, d'une valeur maxima de 20 livres, sur laquelle seront gravées les armes du seigneur de Courlandon et la mention de son legs, le tout moyennant 2.000 livres, dont 500 livres ne pourront être touchées par les entrepreneurs qu'après l'achèvement des travaux.
Pièces jointes : 1706, 31 décembre. Extrait du testament du seigneur de Courlandon, daté du 12 juin 1704; legs de 6.000 livres en faveur de l'église de la Malmaison, à employer comme suit : 1.000 livres pour l'apposition d'une 'table' sur le mur du choeur de l'église portant mention de la donation et les armes dudit seigneur de Courlandon, pour la construction au fond de la nef, d'une tribune avec un escalier en bois pouvant contenir trente personnes, et d'un clocher au-dessus de la porte de l'église, 1.000 livres pour la décoration de l'autel et l'ornementation de l'église, 4.000 livres enfin pour la constitution d'une rente dont un tiers ira à l'église et deux tiers aux pauvres de la paroisse.
1707, 17 janvier. Devis des travaux à faire pour l'agrandissement de la nef, la construction d'une chapelle latérale et d'un clocher, suivi de la procuration donnée par les sieurs Watelet et Billaudel, entrepreneurs, à Étienne-Nicolas Guillot, lui donnant pouvoir de passer le marché en leurs noms.
Plan de l'église. - Élévation de la façade avec le clocher.
1707, 22 janvier. Consentement donné par l'abbé de Vaucler, 'curé primitif' de la paroisse de la Malmaison, à l'apposition d'une table sur le mur du choeur.
1707, 23 janvier. Acte de communauté par lequel Pierre Maubeuge, curé de la Malmaison et les habitants de la paroisse consentent à la confection des travaux portés au devis, aux lieu et place de ceux qui étaient ordonnés par le testament. - 1707, 25 janvier. Même consentement donné par Nicolas Villette, chanoine et grand archidiacre de la cathédrale de Laon, vicaire général de Louis de Clermont, évêque de Laon.
1708, 11 janvier. Certificat donné par Nicolas Joffet, entrepreneur à Guignecourt, de l'exécution des travaux dont il a fait la visite et le toisé (à l'exception de la table).
À la suite du marché : 1709, 18 janvier. Reconnaissance par ladite demoiselle de Lagranche et le sieur Lemoyne de l'apposition sur le mur du choeur de l'église 'd'une table en pierre de liais pesant 406 livres'.
Origine de l'information :
Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 751 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).
Date de création de la notice : 2009
Date de révision : 2011
Marché passé entre Claire de Lagranche, fille majeure, seule héritière de Charles de Vergeur de Lagranche, chevalier, seigneur de Courlandon et de la Malmaison, maréchal des camps et armées du roi, son frère, demeurant à Rethel-Mazarin, logée à Paris, cul-de-sac de la Tixeranderie, Pierre Lemoyne, ancien avocat au parlement, demeurant même rue, exécuteur du testament dudit seigneur de Courlandon, daté du 12 juin 1704, mentionnant un legs de 6.000 livres au bénéfice de l'église de la Malmaison, d'une part, Étienne-Nicolas Guillot, bourgeois de Paris, demeurant rue de la Verrerie, au nom de Nicolas Watelet et de Jean-Baptiste Billaudel, 'marchands entrepreneurs', demeurant à Mazarin, d'autre part.