Inventaire après décès de Marc Nattier, peintre du roi en son académie, dressé à son domicile, dans une maison sise rue Fromenteau, devant le grand portail du Louvre, où il est décédé le 24 octobre 1705, à la requête de Jacques Duval, écuyer, avocat au parlement, comme procureur de Jean-Baptiste Nattier, peintre, pensionnaire du roi à l'académie royale de France à Rome, de Jean-Marc Nattier, demeurant susdite rue, émancipé d'âge par lettres de la chancellerie du 12 décembre 1705, insinuées au Châtelet le 8 janvier 1706, en vertu de l'avis de ses parents et amis, homologué par sentence du Châtelet du 23 décembre 1705, et en présence de Jean Jouvenet, directeur de l'académie royale de peinture et de sculpture, demeurant quai Malaquais, comme curateur aux causes dudit mineur émancipé, élu à cette charge de l'avis des parents et amis, par acte du 7 janvier 1706; lesdits Jean-Baptiste et Jean-Marc Nattier sont héritiers du défunt, leur père, et de Marie Courtois, leur mère; à noter que les époux avaient été séparés de biens, à la requête de ladite Marie Courtois, par sentence du Châtelet du 30 juin 1685, en vertu de laquelle furent vendus, le 14 juillet suivant, les meubles qu'elle avait fait saisir sur son mari. Le procès-verbal de vente portait adjudication à ladite dame Nattier, des meubles saisis sur son mari; (d'autre part, des meubles lui furent vendus par Madeleine Courtois, veuve de Guillaume Jouvenet des Bordes, suivant une quittance du 3 février 1689, délivrée devant Berthe et Moufle, et par la demoiselle Detremanson, suivant une quittance du 13 février 1697, délivrée devant De Beauvais et Marchand). 5 feuillets.

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Inventaire après décès de Marc Nattier, peintre du roi en son académie, dressé à son domicile, dans une maison sise rue Fromenteau, devant le grand portail du Louvre, où il est décédé le 24 octobre 1705, à la requête de Jacques Duval, écuyer, avocat au parlement, comme procureur de Jean-Baptiste Nattier, peintre, pensionnaire du roi à l'académie royale de France à Rome, de Jean-Marc Nattier, demeurant susdite rue, émancipé d'âge par lettres de la chancellerie du 12 décembre 1705, insinuées au Châtelet le 8 janvier 1706, en vertu de l'avis de ses parents et amis, homologué par sentence du Châtelet du 23 décembre 1705, et en présence de Jean Jouvenet, directeur de l'académie royale de peinture et de sculpture, demeurant quai Malaquais, comme curateur aux causes dudit mineur émancipé, élu à cette charge de l'avis des parents et amis, par acte du 7 janvier 1706; lesdits Jean-Baptiste et Jean-Marc Nattier sont héritiers du défunt, leur père, et de Marie Courtois, leur mère; à noter que les époux avaient été séparés de biens, à la requête de ladite Marie Courtois, par sentence du Châtelet du 30 juin 1685, en vertu de laquelle furent vendus, le 14 juillet suivant, les meubles qu'elle avait fait saisir sur son mari. Le procès-verbal de vente portait adjudication à ladite dame Nattier, des meubles saisis sur son mari; (d'autre part, des meubles lui furent vendus par Madeleine Courtois, veuve de Guillaume Jouvenet des Bordes, suivant une quittance du 3 février 1689, délivrée devant Berthe et Moufle, et par la demoiselle Detremanson, suivant une quittance du 13 février 1697, délivrée devant De Beauvais et Marchand). 5 feuillets. 
xsd:date 1706-01-11 
11 janvier 1706 
rdf:XMLLiteral Autre(s) instrument(s) de recherche Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.  
rdf:XMLLiteral Informations complémentaires : Appartement : au 1er étage, deux chambres; au 2e une cuisine. - Domestique : une servante. - Mobilier : peu de meubles et de peu de valeur, à l'exception de trois pièces de verdures d'Auvergne, prisées 125 livres; quatre tableaux peints sur toile 'tant d'histoire que de paysages' sont prisés 30 livres. - Habits : ils sont prisés 30 livres. Parmi les papiers (2 feuillets) : - contrat de mariage Nattier-Courtois, 4 août 1675, Du Parc et Bigot, notaires; (dot : 3.000 livres, douaire : 1.000 livres). - compte rendu par le défunt à M. de La Vallette de plusieurs dépenses qu'il avait faites pour lui, à cause des travaux qu'il faisait faire dans sa maison de Bois-le-Roi, depuis le 20 juin jusqu'au 15 août 1680. Pièce jointe : 1705, 17 novembre. Procuration donnée par Jean-Baptiste Nattier à Jacques Duval, lui donnant pouvoir, en cas de mort de son père, de faire toutes actions relatives à sa succession, 'continuer les sociétés dans lesquelles ledit Nattier père était entré, ou les terminer selon que le cas le requerra'. - Rome, Jacques Delacroix, notaire apostolique. Origine de l'information : Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 344 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier). Date de révision :2011 Date de création de la notice :2009  
Inventaire après décès de Marc Nattier, peintre du roi en son académie, dressé à son domicile, dans une maison sise rue Fromenteau, devant le grand portail du Louvre, où il est décédé le 24 octobre 1705, à la requête de Jacques Duval, écuyer, avocat au parlement, comme procureur de Jean-Baptiste Nattier, peintre, pensionnaire du roi à l'académie royale de France à Rome, de Jean-Marc Nattier, demeurant susdite rue, émancipé d'âge par lettres de la chancellerie du 12 décembre 1705, insinuées au Châtelet le 8 janvier 1706, en vertu de l'avis de ses parents et amis, homologué par sentence du Châtelet du 23 décembre 1705, et en présence de Jean Jouvenet, directeur de l'académie royale de peinture et de sculpture, demeurant quai Malaquais, comme curateur aux causes dudit mineur émancipé, élu à cette charge de l'avis des parents et amis, par acte du 7 janvier 1706; lesdits Jean-Baptiste et Jean-Marc Nattier sont héritiers du défunt, leur père, et de Marie Courtois, leur mère; à noter que les époux avaient été séparés de biens, à la requête de ladite Marie Courtois, par sentence du Châtelet du 30 juin 1685, en vertu de laquelle furent vendus, le 14 juillet suivant, les meubles qu'elle avait fait saisir sur son mari. Le procès-verbal de vente portait adjudication à ladite dame Nattier, des meubles saisis sur son mari; (d'autre part, des meubles lui furent vendus par Madeleine Courtois, veuve de Guillaume Jouvenet des Bordes, suivant une quittance du 3 février 1689, délivrée devant Berthe et Moufle, et par la demoiselle Detremanson, suivant une quittance du 13 février 1697, délivrée devant De Beauvais et Marchand). 5 feuillets. 

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