Inventaire après décès de René Frémin, écuyer, conseiller, secrétaire du roi, maison, couronne de France et de ses finances, directeur et recteur en son académie royale de peinture et de sculpture et premier sculpteur de Sa Majesté Catholique, dressé à son domicile aux galeries du Louvre où il est décédé, le 17 février, à la requête de Jean-Sylvain et Claude-René Frémin, ses enfants et héritiers. 26 feuillets.
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Inventaire après décès de René Frémin, écuyer, conseiller, secrétaire du roi, maison, couronne de France et de ses finances, directeur et recteur en son académie royale de peinture et de sculpture et premier sculpteur de Sa Majesté Catholique, dressé à son domicile aux galeries du Louvre où il est décédé, le 17 février, à la requête de Jean-Sylvain et Claude-René Frémin, ses enfants et héritiers. 26 feuillets.
xsd:date
1744-02-27
27 février 1744
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Autre(s) instrument(s) de recherche
Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.
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Informations complémentaires :
Appartement : au rez-de-chaussée, cuisine, garde-manger, petite salle, office; au 1er étage, salle à manger, petite chambre, salle de compagnie, cabinet; au 2e étage, chambre de Jean-Sylvain Cartaud, garde robe; au 3e étage, salon, petit cabinet, chambre du défunt. - Domestiques : deux valets, deux servantes. - Mobilier : l'ameublement est plus riche que celui qui a été inventorié après le décès de Suzanne Cartaud (tentures de damas et de moire, tables de marbre à pieds en consoles de bois sculpté et doré), commode plaquée de bois de rapport à fleurs, à pieds de biche, garnie d'ornements en cuivre doré, etc.; dans le salon, tendu de damas cramoisi, un lustre de cristal de roche, quatre dessus de porte : Les Quatre éléments, un grand portrait de René Frémin, deux grands portraits de Suzanne Cartaud, une estampe 'L'homme condamné au travail'; porcelaines des Indes, fond blanc à fleurs rouges, bleues et or. - Argenterie : elle est prisée 15.843 livres. - Bijoux : ils sont prisés 788 livres. - Argent comptant : 25.000 livres. (Pas de bibliothèque). 26 feuillets.
Parmi les papiers (18 feuillets) :
- plusieurs pièces concernant l'office de conseiller secrétaire du roi, maison, couronne de France et de ses finances, entre autres : vente au défunt par Louis, marquis d'Arpajon de cet office moyennant 90.666 livres, 10 mai 1734, Laideguive le jeune, notaire, lettres de provisions en date du 28 mai 1734, lettres de survivance obtenues en chancellerie par le défunt, le 4 juin 1734.
- vente au défunt, par Pierre-Philibert Fontaine, d'une maison sise vieille rue du Temple, moyennant 46.000 livres, 9 avril 1735, Delau, notaire.
- vente au défunt, par Claude Fontaine, d'une maison sise rue Montorgueil, moyennant 50.000 livres, 30 juillet 1734, Petit, notaire.
- constitution de 500 livres de rente par Nicolas de Largillierre. peintre ordinaire du roi, au profit du défunt, moyennant 10.000 livres, 7 novembre 1738, Laisné, notaire.
- contrat de mariage de Jean-Sylvain Frémin, maître des comptes, fils aîné du défunt (son père lui donne au total 160.600 livres), 7 juin 1739, Dupont, notaire.
- quittance et décharge de Jean Thierry, sculpteur ordinaire des rois de France et d'Espagne, qui reconnaît que René Frémin lui a payé ce qu'il lui devait 'au sujet de tous les ouvrages, entreprises et affaires qu'ils avaient eues ensemble en Espagne, et aussi que ledit sieur Frémin lui avait fait remettre tous les arrérages de pensions accordées audit Thierry par Leurs Majestés Catholiques, échues jusqu'au mois de janvier 1734'.
- nombreuses constitutions de rentes et billets.
Pièces jointes : 1734, 10 mai. Obligation de René Frémin envers Jean-Sylvain Cartaud de la somme de 50.000 livres; Frémin s'engage à employer cette somme à l'acquisition de l'office de conseiller secrétaire du roi, maison couronne de France et de ses finances, Laideguive, notaire.
1734, 10 mai.Contre-lettre de Jean-Sylvain Cartaud selon laquelle l'emprunt ci-dessus étant fictif, René Frémin ne lui doit rien, Michelin, notaire.
1734, 3 mai. Décharge donnée par Jean Thierry, sculpteur ordinaire des rois de France et d'Espagne, demeurant au vieux Louvre, à René Frémin, 'de tout ce qu'il pourrait lui devoir', Bouron, notaire.
1739, 2 avril. Reconnaissance d'une donation de 3.000 livres faite par le défunt à sa nièce, Marguerite-Marie Frémin, pour son établissement de maîtresse lingère, et d'un prêt de 8.000 livres.
Origine de l'information :
Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 444 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).
Date de révision : 2011
Date de création de la notice : 2009
Inventaire après décès de René Frémin, écuyer, conseiller, secrétaire du roi, maison, couronne de France et de ses finances, directeur et recteur en son académie royale de peinture et de sculpture et premier sculpteur de Sa Majesté Catholique, dressé à son domicile aux galeries du Louvre où il est décédé, le 17 février, à la requête de Jean-Sylvain et Claude-René Frémin, ses enfants et héritiers. 26 feuillets.