Inventaire après décès de Jean-Baptiste Blin de Fontenay, peintre ordinaire du roi en son académie, dressé dans une chambre au premier étage de la maison sise rue de Matignon où demeure Claude Chocquet, ébéniste du duc d'Orléans, chez qui la veuve dudit Fontenay est venue demeurer dès le 16 janvier, ayant été obligée de quitter l'appartement qu'elle occupait avec son mari aux galeries du Louvre, à la requête de Marie-Anne Chocquet, épouse du défunt, en son nom et comme tutrice de leurs enfants mineurs : Jean-Baptiste et Marie-Catherine, à la requête aussi d'Étienne Baillon, maître horloger, demeurant rue de Richelieu, comme tuteur de Charlotte et Françoise Blin de Fontenay, filles mineures du défunt et de Charlotte Legroux sa première femme, en présence de Claude Tallot, maître doreur, demeurant rue de l'Échelle, subrogé tuteur des quatre mineurs et curateur de l'enfant posthume dont la veuve est enceinte. 5 feuillets.

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Inventaire après décès de Jean-Baptiste Blin de Fontenay, peintre ordinaire du roi en son académie, dressé dans une chambre au premier étage de la maison sise rue de Matignon où demeure Claude Chocquet, ébéniste du duc d'Orléans, chez qui la veuve dudit Fontenay est venue demeurer dès le 16 janvier, ayant été obligée de quitter l'appartement qu'elle occupait avec son mari aux galeries du Louvre, à la requête de Marie-Anne Chocquet, épouse du défunt, en son nom et comme tutrice de leurs enfants mineurs : Jean-Baptiste et Marie-Catherine, à la requête aussi d'Étienne Baillon, maître horloger, demeurant rue de Richelieu, comme tuteur de Charlotte et Françoise Blin de Fontenay, filles mineures du défunt et de Charlotte Legroux sa première femme, en présence de Claude Tallot, maître doreur, demeurant rue de l'Échelle, subrogé tuteur des quatre mineurs et curateur de l'enfant posthume dont la veuve est enceinte. 5 feuillets. 
xsd:date 1731-01-22 
22 janvier 1731 
rdf:XMLLiteral Autre(s) instrument(s) de recherche Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome II, Paris, Archives nationales, 1971, CVI-1298 p.  
rdf:XMLLiteral Informations complémentaires : À noter la pauvreté de l'ameublement de la chambre où vit la veuve. Parmi les papiers (2 feuillets) : - contrat de mariage Fontenay-Chocquet, 24 janvier 1723, Billeheu, notaire; (dot : 2.000 livres, douaire : 150 livres de rente). Il est fait mention de l'inventaire après décès de Charlotte Legroux, première femme du défunt, dressé le 16 décembre 1722 par le même notaire. - acte sous seing privé, en date du 22 juillet 1730, signé Perrot par lequel le soussigné déclare qu'il a eu entre les mains un billet du sieur Dubourg du montant de 3.000 livres pour solde du prix des ouvrages faits en 1723 et 1724. - mention du don fait par Charlotte Legay, veuve de Nicolas Malvillain, écuyer, valet de chambre du roi, receveur des tailles à Saint-Jean-d'Angély, à la fille aînée du premier lit dudit Fontenay, sa filleule, de la somme de 300 livres pour lui faire apprendre le métier de couturière ou de lingère. Dettes actives : Marie-Anne Chocquet, veuve dudit Fontenay, déclare qu'il est dû à la succession 1.250 livres pour travaux exécutés pour le roi par le défunt en 1725, somme à recevoir du trésorier des bâtiments 'quand l'ordonnance en aura été délivrée', et encore 622 livres, pour travaux faits en 1723 et 1724, pour solde de 722 livres, montant de l'ordonnance. Dettes passives : à noter, au sieur Dijon, marchand de couleurs, 42 livres 18 sols, dettes à divers fournisseurs, aux maîtres de pension des enfants du premier lit, au 'nourricier' d'un des enfants du second lit, etc. La veuve déclare que son mari l'ayant laissée à son décès sans deniers comptants, 'pour subvenir aux besoins les plus pressants d'elle et de ses enfants, même de ceux du premier lit, elle a vendu les hardes étant à l'usage du défunt dont elle a reçu 72 livres'. [TABLEAUX]. Cinq tableaux dont quatre sans bordures, peints sur toile : un Pot de Fleurs, inachevé, deux paysages, Saint-Pierre (bordure bois doré), un Nègre, avec une petite toile sur son châssis et une toile dans son châssis de sapin, le tout ... 10 l. Cinq portefeuilles de différentes grandeurs contenant des dessins et des estampes, avec des 'ustenciles de peinture' et plusieurs pinceaux, une vieille caisse de bois blanc et deux chevalets, un guéridon de bois blanc et deux gonds de fer, le tout ... 3 l. Origine de l'information : Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome II [études I à X, soit 2357 actes], Paris, Archives nationales, 1971, p. 217 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier). Date de révision :2011 Date de création de la notice :2009  
Inventaire après décès de Jean-Baptiste Blin de Fontenay, peintre ordinaire du roi en son académie, dressé dans une chambre au premier étage de la maison sise rue de Matignon où demeure Claude Chocquet, ébéniste du duc d'Orléans, chez qui la veuve dudit Fontenay est venue demeurer dès le 16 janvier, ayant été obligée de quitter l'appartement qu'elle occupait avec son mari aux galeries du Louvre, à la requête de Marie-Anne Chocquet, épouse du défunt, en son nom et comme tutrice de leurs enfants mineurs : Jean-Baptiste et Marie-Catherine, à la requête aussi d'Étienne Baillon, maître horloger, demeurant rue de Richelieu, comme tuteur de Charlotte et Françoise Blin de Fontenay, filles mineures du défunt et de Charlotte Legroux sa première femme, en présence de Claude Tallot, maître doreur, demeurant rue de l'Échelle, subrogé tuteur des quatre mineurs et curateur de l'enfant posthume dont la veuve est enceinte. 5 feuillets. 

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