Constitution par Philippe Loppereau, marchand, à Nogent-le-Roi, d'une rente de 38 l. 6 s. 8 d. t., rachetable à perpétuité pour 460 l. t., en quatre versements égaux au plus, mais dont les bénéficiaires pourront exiger le rachat au bout des six premières années, au profit des enfants mineurs de feu Gilles Desjardins et de feue Jeanne Gouttier, sa femme en secondes noces, représentés par Nicolas d'Alençon, marchand, à Amillis en Brie, leur tuteur, avec Jean Naudé, laboureur, à 'Fosse Bonnay' ou 'Brunay', paroisse de Beautheil, lui-même représenté par ledit Nicolas d'Alençon, e[Suite de la description dans les informations complémentaires]

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Constitution par Philippe Loppereau, marchand, à Nogent-le-Roi, d'une rente de 38 l. 6 s. 8 d. t., rachetable à perpétuité pour 460 l. t., en quatre versements égaux au plus, mais dont les bénéficiaires pourront exiger le rachat au bout des six premières années, au profit des enfants mineurs de feu Gilles Desjardins et de feue Jeanne Gouttier, sa femme en secondes noces, représentés par Nicolas d'Alençon, marchand, à Amillis en Brie, leur tuteur, avec Jean Naudé, laboureur, à 'Fosse Bonnay' ou 'Brunay', paroisse de Beautheil, lui-même représenté par ledit Nicolas d'Alençon, e[Suite de la description dans les informations complémentaires] 
xsd:date 1553-11-25 
25 novembre 1553 
rdf:XMLLiteral Autre(s) instrument(s) de recherche Ernest Coyecque, Recueil d'actes notariés relatifs à l'histoire de Paris et de ses environs au XVIe siècle, tome II, Paris, Champion, 1923, LXXVII-832 p.  
rdf:XMLLiteral Informations complémentaires : n vertu d'une procuration, insérée à la fin de l'acte et datée de Coulommiers, 20 novembre 1553, ladite constitution faite 'pour raison de la mort et homicide... dud. Desjardins, disans lesd. tuteurs... que combien que led. Desjardins n'eust en rien mal faict ne mal dict aud. Charles Loppereau [fils dudit Philippe Loppereau], feust doulx et paisible, tous deulx demourans en la maison du seigneur de Beaulvays, lieutenant général de la compaignie de monsr de Vendosme, ce néaulmoings led. Charles Loppereau luy auroit donné ung coup d'espée à l'endroit du jarret, duquel coup seroit quelque temps après allé de vie à trespas, dellaissé lesd. enffans... dénuez de biens, ayant espérance grande en la vie de leur père, bien aymé dud. sr de Beauvays, et archer de la compaignie dud. seigneur de Vendosme, lequel seigneur de Beauvays il avoit servy l'espace de douze ou treize ans, duquel il espéroit du bien. Et au contraire, de la part dud. Charles Loppereau, estoit dict que combien que led. Charles n'eust jamais mal faict ne mal dict aud. Desjardins, qui estoit ung varlet de chambre dud. seigneur de Beauvays, led. Charles Loppereau, secrétaire, aussy archer de la compaignie d'icelluy seigneur de Vendosme, et d'aultre quallité que icelluy Desjardins, doulx et paisible, sans jamais avoir eu querelle ne débat à aulcune personne, et au contraire estoit led. Desjardins ung homme haultain, injurieur, avec lequel nul des gens et domesticques dud. sr de Beauvays ne pouvoit vivre, et combien, comme dict est, que led. Charles Loppereau ne luy eust mal faict ne mal dict, néaulmoings icelluy Desjardins l'auroit agressé, l'injuriant, provocquant icelluy Charles Louppereau mectre la main à l'espée, luy donnant plusieurs démentiz, ès présences de plusieurs gentilhommes de la compaignie dud. sr de Beauvays et aultres personnes de quallitez, lesquelles injures, sy led. Charles Louppereau eust endurées, n'eust jamais osé porter armes ne se trouver en compaignie, selon la loy de la guerre : toutefloys auroit temporisé et usé de remonstrances vers led. Desjardins, lequel, non content desd. injures, mist la main à l'espée. Quoy voyant par led. Charles Loppereau, craignant le danger de sa personne, et pour... à la furie en laquelle estoit icelluy Desjardins, auroit de sa part mis la main à l'espée, et en soy deffendant, tira ung coup sur led. Desjardins, duquel il fut atainct par led. jarret, qui n'estoit coup mortel, et où il se feust voullu faire penser et enduré estre pencé, n'eust eu que le mal. Pour raison duquel cas lesd. partyes... eussent peu consommer gros argent en procès. Pour éviter auquel et par l'advis... dud. sr de Beauvays..., frère Crespin de Boischanteau, docteur en théologie, prieur de La Garenne, confesseur de monsieur le Daulphin, et de plusieurs aultres bons seigneurs, amis commungs desd. Desjardins et Charles Loppereau...', les parties transigent. Origine de l'information : Ernest Coyecque, Recueil d'actes notariés relatifs à l'histoire de Paris et de ses environs au XVIe siècle [étude XXXIII], t. II, 1532-1555 [3002 actes], Paris, 1923, p. 545, notice n° 6414 (instrument de recherche imprimé dématérialisé dont la version intégrale est accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier). Date de révision :2010-2012 Date de création de la notice :2009  
Constitution par Philippe Loppereau, marchand, à Nogent-le-Roi, d'une rente de 38 l. 6 s. 8 d. t., rachetable à perpétuité pour 460 l. t., en quatre versements égaux au plus, mais dont les bénéficiaires pourront exiger le rachat au bout des six premières années, au profit des enfants mineurs de feu Gilles Desjardins et de feue Jeanne Gouttier, sa femme en secondes noces, représentés par Nicolas d'Alençon, marchand, à Amillis en Brie, leur tuteur, avec Jean Naudé, laboureur, à 'Fosse Bonnay' ou 'Brunay', paroisse de Beautheil, lui-même représenté par ledit Nicolas d'Alençon, e[Suite de la description dans les informations complémentaires] 

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