Dépôt judiciaire du testament olographe d'Eugénie Constance May, fait à Paris, le 6 décembre 1869, à la suite de son décès survenu en son domicile 10, rue Port-Mahon, le 2 mai 1870. Extrait : Mes dernières volontés, Je commence par demander à mon mari d'oublier et de me pardonner les peines et chagrins que j'ai pu lui faire comme je lui pardonne tous les chagrins qu'il m'a fait soit volontairement soit involontairement et je le prie d'adhérer à mon dernier vœu. À l'époque de notre mariage nous ne possédions que peu de chose et ne prévoyant pas l'aisance à laquelle nous sommes arrivés par notre travail ; nous avons voulu par notre contrat assurer au survivant le plus de bien être possible en nous donnant réciproquement l'usufruit avec dispense de fournir caution et de faire emploie de la moitié des valeurs qui dépendront de la communauté. J'ai réfléchi qu'il pourrait se produire un événement que nous n'avions pas prévu alors : c'est le cas ou le survivant viendrait à se remarier. Je fais donc appel à l'esprit de justice et d'équité de Monsieur Trinquart et à sa vive affection pour notre bien aimé fils Georges pour la fidèle exécution de mes volontés exprimées ici.
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Dépôt judiciaire du testament olographe d'Eugénie Constance May, fait à Paris, le 6 décembre 1869, à la suite de son décès survenu en son domicile 10, rue Port-Mahon, le 2 mai 1870. Extrait : Mes dernières volontés, Je commence par demander à mon mari d'oublier et de me pardonner les peines et chagrins que j'ai pu lui faire comme je lui pardonne tous les chagrins qu'il m'a fait soit volontairement soit involontairement et je le prie d'adhérer à mon dernier vœu. À l'époque de notre mariage nous ne possédions que peu de chose et ne prévoyant pas l'aisance à laquelle nous sommes arrivés par notre travail ; nous avons voulu par notre contrat assurer au survivant le plus de bien être possible en nous donnant réciproquement l'usufruit avec dispense de fournir caution et de faire emploie de la moitié des valeurs qui dépendront de la communauté. J'ai réfléchi qu'il pourrait se produire un événement que nous n'avions pas prévu alors : c'est le cas ou le survivant viendrait à se remarier. Je fais donc appel à l'esprit de justice et d'équité de Monsieur Trinquart et à sa vive affection pour notre bien aimé fils Georges pour la fidèle exécution de mes volontés exprimées ici.
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1870-05-05
5 mai 1870
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Origine de l'information :
De l'image fixe à l'image animée (1820-1910), documents du Minutier central des notaires de Paris relatifs à l'histoire des photographes et de la photographie, par Marc Durand, Paris, Archives nationales, 2013 (sous presse), notice n° 4790 (version dématérialisée de l'instrument de recherche, les notices biographiques et compléments de descriptions d'actes ne se trouvent que sur la version papier de l'ouvrage, voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).
Date de révision : 2011
Date de création de la notice : 2010
Dépôt judiciaire du testament olographe d'Eugénie Constance May, fait à Paris, le 6 décembre 1869, à la suite de son décès survenu en son domicile 10, rue Port-Mahon, le 2 mai 1870. Extrait : Mes dernières volontés, Je commence par demander à mon mari d'oublier et de me pardonner les peines et chagrins que j'ai pu lui faire comme je lui pardonne tous les chagrins qu'il m'a fait soit volontairement soit involontairement et je le prie d'adhérer à mon dernier vœu. À l'époque de notre mariage nous ne possédions que peu de chose et ne prévoyant pas l'aisance à laquelle nous sommes arrivés par notre travail ; nous avons voulu par notre contrat assurer au survivant le plus de bien être possible en nous donnant réciproquement l'usufruit avec dispense de fournir caution et de faire emploie de la moitié des valeurs qui dépendront de la communauté. J'ai réfléchi qu'il pourrait se produire un événement que nous n'avions pas prévu alors : c'est le cas ou le survivant viendrait à se remarier. Je fais donc appel à l'esprit de justice et d'équité de Monsieur Trinquart et à sa vive affection pour notre bien aimé fils Georges pour la fidèle exécution de mes volontés exprimées ici.
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May, Eugénie Constance