Délai de huit ans accordé par ses créanciers à Barthélemy Rastrelli, maître sculpteur, demeurant rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, pour le payement de ses dettes, avec remise des intérêts et des frais de justice, en considération des faits suivants :.- en 1705, le sieur Rastrelli avait acheté la maison où il demeure 'afin d'avoir un grand lieu pour travailler plus commodément de son art'; pour payer les réparations et les travaux d'aménagement, il avait emprunté 6.400 livres au sieur Bernage qu'il espérait pouvoir rembourser avec les gains de son travail, mais 'ayant fait une perte de plus de 8.000 livres sur le marché par lui fait pour l'entreprise du mausolée de M. de Pomponne en l'église Saint-Médéric à Paris', il dut au contraire faire de nouveaux emprunts 'tant pour son travail que pour la subsistance de sa maison', d'où poursuites de ses créanciers, condamnations, contraintes par corps et menaces de saisie de sa maison, sans laquelle il lui serait impossible de travailler; Catherine Osmo, femme dudit Rastrelli, s'oblige solidairement avec son mari.

http://data.archives-nationales.culture.gouv.fr/recordResource/041973-c1p6ywp3m8mz-1gkw5yd4bg3h an entity of type: RecordResource

Délai de huit ans accordé par ses créanciers à Barthélemy Rastrelli, maître sculpteur, demeurant rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, pour le payement de ses dettes, avec remise des intérêts et des frais de justice, en considération des faits suivants :.- en 1705, le sieur Rastrelli avait acheté la maison où il demeure 'afin d'avoir un grand lieu pour travailler plus commodément de son art'; pour payer les réparations et les travaux d'aménagement, il avait emprunté 6.400 livres au sieur Bernage qu'il espérait pouvoir rembourser avec les gains de son travail, mais 'ayant fait une perte de plus de 8.000 livres sur le marché par lui fait pour l'entreprise du mausolée de M. de Pomponne en l'église Saint-Médéric à Paris', il dut au contraire faire de nouveaux emprunts 'tant pour son travail que pour la subsistance de sa maison', d'où poursuites de ses créanciers, condamnations, contraintes par corps et menaces de saisie de sa maison, sans laquelle il lui serait impossible de travailler; Catherine Osmo, femme dudit Rastrelli, s'oblige solidairement avec son mari. 
xsd:date 1708-03-14 
14 mars 1708 
rdf:XMLLiteral Autre(s) instrument(s) de recherche Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par M. Rambaud, tome I, Paris, Archives nationales, 1964, XLVI-866 p.  
rdf:XMLLiteral Informations complémentaires : Pièce jointe : État des créanciers du sieur Rastrelli. A la suite de l'acte : 1708, 1er juin. Déclaration par les époux Rastrelli de leurs biens meubles et immeubles, à savoir : la maison sise rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, estimée 12.000 livres et 3.000 livres de biens meubles (mobilier, tableaux de prix, 1.200 livres; marbres, porphyres, esquisses, outils, etc., 980 livres; créances pour travaux faits, 820 livres). Origine de l'information : Documents du Minutier central concernant l'histoire de l'art (1700-1750), par Mireille Rambaud, tome I [études XXXVI, LXVIII, LXX, XCI, XCII, CXIII, CXV, CXVIII, soit 1543 actes], Paris, Archives nationales, 1964, p. 293 (instrument de recherche imprimé dématérialisé, certaines notices sont plus détaillées dans la version intégrale accessible en ligne par la rubrique 'Autres instruments de recherche', voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier). Date de révision :2011 Date de création de la notice :2009  
Délai de huit ans accordé par ses créanciers à Barthélemy Rastrelli, maître sculpteur, demeurant rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, pour le payement de ses dettes, avec remise des intérêts et des frais de justice, en considération des faits suivants :.- en 1705, le sieur Rastrelli avait acheté la maison où il demeure 'afin d'avoir un grand lieu pour travailler plus commodément de son art'; pour payer les réparations et les travaux d'aménagement, il avait emprunté 6.400 livres au sieur Bernage qu'il espérait pouvoir rembourser avec les gains de son travail, mais 'ayant fait une perte de plus de 8.000 livres sur le marché par lui fait pour l'entreprise du mausolée de M. de Pomponne en l'église Saint-Médéric à Paris', il dut au contraire faire de nouveaux emprunts 'tant pour son travail que pour la subsistance de sa maison', d'où poursuites de ses créanciers, condamnations, contraintes par corps et menaces de saisie de sa maison, sans laquelle il lui serait impossible de travailler; Catherine Osmo, femme dudit Rastrelli, s'oblige solidairement avec son mari. 

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